L'intercommunalité en débat

Dans le cadre de la loi de réforme territoriale, la communauté de communes du Balcon Sud de Chartreuse (CCBSC), trop petite, doit disparaître et les communes la constituant doivent rejoindre une structure intercommunale plus importante. En avril 2011 le préfet de l'Isère a rendu public son Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). Il propose aux communes de la CCBSC de rejoindre la METRO, l'actuelle Communauté d'Agglomération "grenobloise", et non pas la future communauté de communes du coeur de Chartreuse.

Pourquoi ce choix ? Qu'en pensent les élus ? Et les habitants ?

Etonnament à la date de lancement de ce blog (fin mai 2011) aucune information ni consultation des habitants n'a été organisée par les municipalités. Pourtant les avis donnés par elles et les décisions prises auront des conséquences importantes sur la vie des communes et des habitants.

Ce blog se veut donc un le point de rencontre de ceux qui veulent s'informer, informer les autres et exprimer leur point de vue. N'hésitez pas à le faire !

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vendredi 18 novembre 2011

Réforme territoriale et élections sénatoriales

Les élections sénatoriales de septembre dernier ont vu une victoire électorale de la gauche, pour la première fois majoritaire dans cette assemblée. Le Sénat était traditionnellement plutôt à droite, notamment du fait des votes des élus des communes rurales. Or lors des dernières élections les observateurs ont noté une nette poussée de la gauche justement dans les zones rurales.


Plusieurs explications ont été données à ce nouveau phénomène. L'une d'elle vient de l'évolution sociologique de la population des zones rurales, la "rurbanisation" que l'on observe par exemple depuis nombre d'années autour du bassin grenoblois. Dans le journal Le Monde P. Roger note que " l'image du maire-agriculteur s'estompe derrière le nouveau profil type d'un jeune retraité, souvent issu de la fonction publique, ayant travaillé en ville et venu s'installer en secteur périurbain".

Autre raison invoquée: une rejet, sinon du sarkozysme, au moins de sa mise en cause des collectivités territoriales (accusées à plusieurs reprises d'être dispendieuses), et un rejet de la réforme territoriale. " La marche forcée vers l'intercommunalité, conduite sous l'autorité des préfets, a fait craindre un retour de centralisation administrative et avivé les inquiétudes sur l'autonomie financière des collectivités " (P. Roger).
Il est vrai qu'en juin dernier, l'Association des Maires Ruraux de France avait protesté, dénonçant le caractère autoritaire de la mise en place de la réforme, un manque d'information et de visibilité sur ses conséquences, et en demandait le report (communiqué ici). Un appel qui était peut-être une forme d'avertissement au gouvernement.

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